Nous sommes plus de 7 milliards d’être-humains sur Terre avec autant de caractères, personnalités et aspirations différentes. Nous sommes tous uniques dans nos comportements et avons donc chacun notre propre façon de travailler.
[bctt tweet= »La ponctualité est une valeur fondamentale pour le travailleur allemand »]
Un travailleur allemand, un français, un américain ou un chinois n’auront pas les mêmes repères culturelles et donc pas les mêmes façons de travailler. Là où la ponctualité sera une valeur fondamentale pour le travailleur allemand, c’est le respect de la hiérarchie qui le sera dans une entreprise japonaise.
Si certains comportements de travail peuvent nous sembler incongrus, les nôtres le sont aussi bien souvent pour nos voisins. Le culte du diplôme français, par exemple, est vue d’un mauvais œil par nos voisins américains où seul le travail et les compétences sont reconnus pour gravir les échelons d’une entreprise. Bien souvent, il n’y a pas de hiérarchie fortement marquée : le manager américain est un employé comme les autres.
[bctt tweet= »Le manager américain est un employé comme les autres »]
Le mythe du « self-made man » est encore la référence au cœur des buildings de Manhattan. Au contraire c’est le culte du chef qui préside encore en Chine. La force du grand nombre rallié derrière un chef charismatique constitue le meilleur modèle de réussite et reste profondément ancrer dans les mentalités chinoises.
[bctt tweet= »Pour les travailleurs anglais l’espace de travail ne doit pas être délimité au bureau »]
Ces divergences se retrouvent également dans le choix du lieu de travail. Pour les travailleurs anglais l’espace de travail ne doit pas être délimité au bureau : le train, le métro ou tout temps d’attente est favorable au travail ( lecture de mails, appel téléphonique…).
Plus à l’est, en Allemagne c’est le télétravail qui est très développé, faisant de la maison le nouveau bureau. Pour le français cependant, les locaux d’une entreprise reste tout de même la norme : nous restons fermement attaché à nos « codes » de travail (horaires et bureaux).
La mondialisation et le développement des nouvelles technologies ont toutefois décloisonné ces différentes pratiques, obligeant le hommes à travailler les uns avec les autres quelques soient leurs nationalités. L’adaptation et la flexibilité deviennent donc indispensables pour travailler efficacement sans s’enliser dans de simples blocages opérationnels !
Moins les cultures humaines étaient en mesure de communiquer entre elles et donc de se corrompre par leur contact, moins aussi leurs émissaires respectifs étaient capables de percevoir la richesse et la signification de cette diversité.
Tristes tropiques, Claude Lévi-Strauss